La Maison Malnou, spécialiste du piment béarnais.

1. Pouvez-vous vous présenter brièvement ?

Je suis Margaux Malnou présidente de la société Maison Malnou productrice de piment.

2. Qu’est-ce qui vous plait le plus dans votre métier ?

La diversification et la polyvalence qu’il demande.

3. Quelles sont les principales problématiques que vous rencontrez dans votre métier ou dans le développement de votre société ? 

Je dirais le développement commercial, l’administratif et la constance dans la qualité de mes produits.

4. Quelles sont les perspectives d’évolution de votre activité ou de votre société ? 

On vient de créer une boutique Maison Malnou et la perspective, ce que l’on souhaiterait à long terme, serait créer plusieurs boutiques dans différentes villes avec un style commun que l’on développerait.

5. Dans l’idéal, qu’est-ce que vous voudriez pour améliorer votre activité ?

Que tous mes papiers se fassent tout seuls. Actuellement, je le fais avec l’aide de ma comptable mais je dois quand même faire toute la préparation c’est-à-dire les bons de livraison, les factures, la gestion et la traçabilité qui reste tout de même lourd. Il ne faut pas se perdre dans les factures. Ce serait bien d’avoir quelqu’un.

6. Qu’est-ce que vous feriez différemment ? 

Je dirais la diversification de mes produits.

Je diversifierais mes produits plus tôt et ne ferais pas que du piment d’entrée. La diversification nous a apporté beaucoup de trésorerie. L’achat du piment n’entraine pas un retour très rapide du client contrairement à la truite que l’on peut catégoriser comme « consommation régulière » ce qui incite les consommateurs à revenir toutes les semaines. Le piment, à contrario, se consomme lentement, 4 à 5 mois, ce qui fait que je n’ai pas un achat du client très rapide.

Du coup, je diversifierais ma gamme plus tôt pour avoir de la trésorerie car avec le piment nous avons eu du mal pendant 5 ans pour avoir une trésorerie qui tourne. Ça ne fait qu’un an que nous avons une trésorerie qui nous permet de se développer, ne serait-ce que de faire des étiquettes, des cartons ou acheter des d’autres choses importantes.

7. Que pensez-vous du secteur des subventions ?

Très compliqué. Il faut rentrer dans des cases qu’on ne maitrise pas et si j’avais su et c’est peut-être quelque chose que j’aurais fait avant, qu’on pouvait avoir des subventions je dirais plus facilement, j’aurai créé mon entreprise différemment. Par rapport à mon statut par exemple et plein d’autres choses.

8. Qu’est-ce qui vous a orienté vers la possibilité d’obtenir des subventions ? 

 Le développement de ma société et la création de laboratoires.

9. Pourquoi avoir fait appel à Up Conseils ?

J’ai trop de soucis en gestion et en papiers administratifs sur mes factures simplement et je ne maitrise pas. Je ne pense pas être capable de maitriser ça pour avoir le maximum de subvention. Je pense que quand c’est son métier on est professionnel et on maitrise mieux que les autres. Je vends du piment, je ne fais pas autre chose.

10. Quelles étaient vos attentes ?

De ne rien faire et d’avoir les subventions forcément. De proposer mon projet et d’avoir le résultat à la fin.

11. Qu’est-ce qui a pu vous étonner dans la démarche globale de subvention ? (Délais, relances à faire, diversité des organismes, lourdeur de l’administratif)

Ce qui m’a surpris c’est qu’il faut rentrer dans des cases, c’est-à-dire que tout n’est pas subventionnable.

Même pour mon projet qui est un gros projet pour nous de développement de création de laboratoires, tout ne rentrer pas dans les subventions alors que nous avons besoin de tout pour faire un laboratoire. Il a fallu essayer de naviguer entre ne serait-ce que les désignations, les mots pour arriver au maximum à faire rentrer mon projet dans les subventions.

12. Qu’est ce qui a pu vous interpeller dans notre approche ?

L’efficacité. Sincèrement, je crois que nous avons fait trois coups de fil. Le premier pour la présentation de mon projet puis l’on m’a rappelé juste un mois après pour quelques précisions sur l’orientation de notre laboratoire et de notre diversification, pour être bien sûr de l’écrire sur notre dossier et ensuite j’ai eu la réponse comme quoi cela avait été validé.

13. Avez-vous été satisfaite de notre accompagnement ? Pensez-vous avoir ce type d’accompagnement et jusqu’au versement ?

Dans ma tête c’était « Je ne fais rien jusqu’au versement » et je n’ai rien fais jusqu’au versement. Ça a répondu à mes attentes.

14. Vous nous déléguez vos recherches de subventions et montage de vos dossiers, quelle autre partie souhaiteriez-vous déléguez autrement ? Ex : Que ce soit à nous ou un autre prestataire extérieur.

J’aimerais beaucoup déléguer l’administratif, la gestion des factures car nous sommes trop à droite et à gauche, nous mettons toujours des papiers par-ci par-là et nous n’avons pas le temps. Nous avons créé un logiciel.

Mon mari a créé un logiciel de traçabilité et de facturation, bon livraison/ facturation parce qu’aujourd’hui la problématique est que les PME n’ont pas accès à des petits logiciels pas cher. On a fait une demande : 10 000 euros d’entrée pour accéder au logiciel et 400 euros par mois, ce qui est beaucoup trop cher. De plus, les logiciels type EBP sont trop simples. Ils ne font que de la facturation et ça ne répond pas à notre traçabilité, nous avons des numéros de lot qui changent tout le temps.

Mon mari a donc tout créer de A à Z mais malheureusement il faudrait que quelqu’un soit dessus pour rentrer les informations dès qu’il y a une commande qui sort etc. Je pense que l’on perd des commandes, de l’argent à cause de ça.

15. Un argument pour des entreprises qui hésitent à opter pour nos services ?

L’assurance de répondre au mieux au dossier de subvention pour avoir le maximum. Il y en a qui sont peut-être capables de le faire tout seul mais c’est un gain de temps ainsi qu’une assurance.

16. Si vous en avez parlé autour de vous, qu’elle a été la réaction des gens ?

Plutôt positive pour en avoir parlé justement. Surpris aussi de savoir qu’il existe des entreprises qui avec cette activité et à l’écoute, à se poser des questions : « Pourquoi nous n’essayerons pas. »

« On peut peut-être en discuter, prendre rendez-vous voir si on ne peut pas avoir des subventions. ».

17. Auriez-vous des suggestions pour éventuellement améliorer nos services ?

Pas grand-chose car je n’ai rien fais. J’ai proposé mon projet et j’ai eu des subventions donc je n’ai pas d’améliorations. C’est ce que j’attendais.