Photo illustration : Laulhère
Fondée en 1830, la Maison Laulhère située à Oloron-Sainte-Marie est connue pour son savoir-faire dans la confection de l’un des emblèmes français : le béret.
C’est en 2012 que Rosabelle Forzy prend la tête de Laulhère avec la volonté de faire perdurer le béret made in France et ses valeurs.
- Pouvez-vous vous présenter brièvement ?
Je m’appelle Rosabelle Forzy et je suis la directrice générale de Laulhère.
- Qu’est-ce qui vous plait le plus dans votre métier ?
J’aime ce côté imprévisible et le fait de devoir faire force de réactivité.
- Quelles sont les principales problématiques que vous rencontrez dans votre métier ou dans le développement de votre société ?
La principale problématique que nous rencontrons est la difficulté à faire comprendre aux personnes que produire un produit textile quel qu’il soit en France représente un coût important et qu’il y a, derrière, des valeurs qui sont portées.
Un produit fait en Chine par exemple est un produit qui est fait dans la douleur. Ça ne représente pas uniquement un coût pécuniaire mais surtout un coût social.
La promotion du Made In France est un sujet compliqué.
- Quelles sont les perspectives d’évolution de votre activité ou de votre société ?
Elles sont multiples, on les cherche au quotidien. On est dans une phase de réflexion où la question de la réindustrialisation est au cœur de nos sujets.
- Dans l’idéal, qu’est-ce que vous voudriez pour améliorer votre activité ?
J’aimerai avoir une bonne vision et taper juste dans le bon marché qu’il faut.
- Qu’est-ce que vous feriez différemment ?
Il n’y a rien que je voudrais faire différemment. Je pars dans l’idée que ce que je veux faire, je le fais.
- Que pensez-vous du secteur des subventions ?
Je trouve que c’est un secteur compliqué. Ce n’est pas mon métier.
- Qu’est-ce qui vous a orienté vers la possibilité d’obtenir des subventions ?
Je suis partie dans l’optique où je n’avais rien à y perdre et tout à y gagner donc ça se tentait.
- Pourquoi avoir fait appel à Up Conseils ?
Je souhaitais déléguer cette partie car ce n’est pas notre métier.
- Quelles étaient vos attentes ?
Ne rien faire.
- Qu’est-ce qui a pu vous étonner dans la démarche globale de subvention ? (Délais, relances à faire, diversité des organismes, lourdeur de l’administratif)
C’est quelque chose que je ne connais pas. Beaucoup de choses m’étonnent mais je ne rentre pas dans les détails parce que cela ne m’intéresse pas. Ce n’est pas mon métier encore une fois.
- Qu’est ce qui a pu vous interpeller dans notre approche ?
Je trouve que le travail au résultat est une très bonne approche et que c’est pertinent pour les chefs d’entreprises.
- Avez-vous été satisfaite de notre accompagnement ? Pensez-vous avoir ce type d’accompagnement et jusqu’au versement ?
Oui, j’espère que l’on continuera. Ça fonctionne, il n’y a pas de raisons.
- Vous nous déléguez vos recherches de subventions et montage de vos dossiers, quelle autre partie souhaiteriez-vous déléguez autrement ? Ex : Que ce soit à nous ou un autre prestataire extérieur.
Je délègue déjà ce qui est conseil ou réflexion sur les changements. Dès que nous n’avons pas les compétences en interne nous faisons appel à un prestataire extérieur. Je me concentre sur mon métier.
- Un argument pour des entreprises qui hésitent à opter pour nos services ?
Je leur dirais qu’il n’y a rien à perdre.
- Si vous en avez parlé autour de vous, qu’elle a été la réaction des gens ?
Quand j’en ai parlé autour de moi les gens connaissaient plus ou moins.
- Auriez-vous des suggestions pour éventuellement améliorer nos services ?
Non, pas particulièrement.